Frédéric Cosseron

Mitterrand tel qu'il ne fut pas

Essai - Canulard pseudo-historique

 

Q
QUI SE CACHE SOUS CE CHAPEAU VIDE?

MITTERRAND N'EST-IL QU'UNE LEGENDE?

ENFIN, UN COMPLOT BIEN DE CHEZ NOUS!

MITTERRAND N'EXISTE PAS: LA PREUVE
S

On peut tromper tous les jours quelqu'un;

On peut tromper tout le monde quelques jours;

On ne peut pas tromper tout le monde tout le temps.

(Abraham Lincoln)

La démocratie,
c’est aussi le droit institutionnel de dire des bêtises

(François Mitterrand)

Q

Dans la logique de ma théorie, poussée à son paroxysme, je me dois de conclure, selon la formule rituelle, que toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé serait fortuite et de pure coïncidence.

C.Q.F.D.

Q

MITTERRAND

TEL QU’IL NE FUT PAS

Avertissement

L’idée de cette étude remonte à bien longtemps ; à la lecture d’un ouvrage de Guy Breton sur les livres mystérieux, citant notamment Le Grand Erratum et Le Général n’existe pas, ouvrages que le lecteur découvrira un peu plus loin.

Dès lors, mes recherches sur François Mitterand furent d’abord livresques. J’ai beaucoup lu, du bon et du moins bon, de l’apologétique au pamphlétique, du sérieux au polémique, et ce du vivant même de François Mitterand.

Sur la fin de sa vie et de l’exercice de son pouvoir, que certains ont dit shakespearien dans sa dimension tragique (usures du corps malade et du pouvoir lassé), j’ai découvert l’humanité du personnage. C’est un François Mitterand humain, trop humain qui est apparût.

J’ai toujours admiré la grande culture, l’appétit de savoir, la brillante intelligence et le redoutable esprit politique du personnage. J’ai abhoré ses secrets, ses revirements, ses mensonges ; en un mot, ses faiblesses.

Il est vrai que j’ai été élevé dans la culture illusoire de l’excellence des élites. Enfant, j’appris l’adulation plébienne de l’aristocratie populaire qui place à la tête des peuples les meilleurs de ses représentants. A l’école, on réverrait les gouvernants ; à l’église, on priait pour que Dieu les inspire.

J’imaginais volontiers que les gouvernants sont méritants et exemplaires et que cette exemplarité se traduisait par leur vertu sacrée et leur perfection inaliénable.

Mitterand m’a fait découvrir que la lutte pour le pouvoir politique est incompatible avec une morale de petit-bourgeois et que la fin justifie la plupart des moyens. Il n’est ni le premier politique, ni le dernier à subir cette critique universelle des naïfs. C’est un constat triste. Alors, pour m’amuser, j’ai décidé que, puisque ceux que j’admirais n’étaient pas admirables, c’est tout simplement qu’il n’étaient pas. Or, selon les principes théologico-philosophiques longuement débattus, l’essence précèdant l’existence: qui n’est pas, n’existe pas.

La démonstration pourrait se faire sans doute pour tel ou tel autre homme politique. Mitterand est emblématique.

Chacun comprendra donc que pour l’amuseur tout est permis et ce d’autant plus que si l’on a pu écrire qu’il n’y eut pas d’attentat contre le Pentagone le 11 septembre 2001 ou que la bataille de Valmy n’a pas eu lieu, il est sans doute possible d’affirmer que François Mitterand fut un maître de l’illusion, particulièrement abouti.

Gérard Manlussat.

 



 

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Photographies Corinne Cosseron